Wilson, par exemple). En augmentant progressivement l’intensité du champ magnétique, on fait pénétrer dans la fente des paraboles successives. Les charges mesurées sont proportionnelles au nombre de particules d’une espèce donnée dans le faisceau. Pour un réglage convenable, l’arrivée d’une parabole dans la fente est très brusque, de sorte qu’on peut l’apprécier avec précision. Une courbe construite en portant en abscisses la valeur du champ magnétique et en ordonnées la déviation électrométrique, offre des maxima aigus qui correspondent à l’arrivée de particules de masses déterminées.
L’appréciation de l’intensité par ces maxima n’est pas conforme à celle qu’on obtient avec la plaque photographique ou avec l’écran de willemite, ces deux moyens d’observations étant beaucoup plus sensibles aux rayons d’hydrogène qu’à ceux de particules plus massives.
Les méthodes jusqu’ici décrites ne permettent pas d’examiner la plupart des métaux dont la pression de vapeur est très faible et qui ne forment pas de composés volatils stables. Mais on a pu étendre le domaine de l’analyse des masses par l’emploi de rayons anodiques.