Page:Marie Lenéru - La Paix.djvu/121

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Mabel, même jeu.

C’est cela, mettez de l’irréparable au plus vite !

Peltier

Alors, Mabel, il faut m’embrasser.

Mabel, sérieuse.

Ah ! non… c’est trop grave, cela !

Peltier, reproche.

Voyez comme j’avais raison de me défier. (Fiévreux.) Tant que je ne vous aurai pas tenue dans mes bras, je ne croirai à rien !

Mabel, très émue.

Alors, laissez-moi !… laissez-moi le temps. (Dans un demi-sanglot.)

Peltier. (On entend une porte s’ouvrir et des voix dans la pièce voisine, geste irrité.)

Cette maison est décidément impossible. Quand, où vous reverrai-je ?

Mabel

C’est Mlle Delisle. Je crois qu’il faut vous en aller !

Peltier

Mlle Delisle peut bien nous trouver en tête à tête.