Page:Marie Lenéru - La Paix.djvu/150

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Jean, respirant.

Ah ! le Major…

(Mais Delisle reste défait et tremblant).

Delisle

Tu as raison… tu as le droit, le devoir aussi peut-être… (Dans un souffle.) Le crâne emporté par une mitrailleuse… Vingt-neuf heures le cerveau à nu…

Jean, les poings serrés contre la ppitrine.

Mais on ne souffre peut-être pas… le coma…

Delisle

… Il hurlait. (Jean défaillant reste dans son attitude, la poitrine étreinte de ses poings. Delisle en face de lui la tête basse est bouleversée. Haletant.) N’avoue jamais à ta mère que tu le sais.

Rideau.