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LA PAIX


ACTE I


En 1918. Pendant le Congrès de Paris.

Un salon de château à l’automne. Dans les jardinières, dans les vases, dans le foyer de la cheminée, partout des sauges rouges. Une jeune femme en noir, tenue de ville et coiffe de Brest, gants noirs, un parapluie. Elle est debout et attend.



Scène 1

PERRINE, JEAN

(Jean en deuil. Il traverse le salon, des lettres à la main. Se découvrant et jetant son chapeau sur un siège.)

Jean

Perrine, c’est toi ! Est-il Dieu possible, on se revoit donc !

(Il lui serre longuement, longuement les mains, comme on le fait après les deuils.)