écrivant en Angleterre, elle y composa ses fables ; il est donc à présumer que c’est dans ce royaume qu’il faut diriger ses recherches pour trouver le personnage dont il s’agit. Après y avoir réfléchi, on conviendra sans doute que c’est Guillaume, surnommé Longue-Épée, fils naturel de Henri II, créé comte de Salisbury et de Romare par Richard Cœur-de-Lion, et que Marie appelle la fleur de chevalerie, l’homme le plus vaillant du royaume[1] ; expressions qui s’appliquent parfaitement au caractère de Guillaume-Longue-Épée, si renommé par sa bravoure[2]. Les louanges que lui prodigue Marie, expriment les sentiments de ses contemporains et se trouvent encore dans son épitaphe[3].
Guillaume étant mort en 1226[4], il faut alors que Marie ait publié ses fables avant cette époque ; la brillante réputation qu’elle