l’histoire des deux jeunes gens qui, victimes de leur tendresse et des caprices d’un père, moururent le même jour. Ce sujet paroît avoir été pris d’une tradition de l’histoire ecclésiastique de la Normandie. Il existe encore près de Rouen le Prieuré des deux Amants, qui, d’après cette tradition, auroit été fondé par le père de l’une des victimes sur la place même où elles terminèrent leur existence, et sur laquelle leur fut élevé un tombeau qui les renfermoit toutes deux.
VIII. Lai d’Ywenec, chevalier bas-breton[1], fils d’Eudemarec, seigneur de Caervent.
IX. Lai du Laustic. Il fait connoître les aventures de deux chevaliers armoricains, dans lesquelles un rossignol joue un grand rôle[2]. Le Laustic a été traduit en prose et en vers anglois sous le titre du Rossignol[3].