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POÉSIES
FABLE XVII.
D’une Soris qui défoula un lion[1].
D’un Léon dist qui se dormeit
En un buschage ù il esteit ;
Entur lui se vunt desduisant[2]
Suris petitetes è grant.
L’une corrut, ne s’en garda[3],
Sur le Léon si l’esveilla ;
Li Lyons fu mult curreciez
Prist la Suriz tant fu iriez[4],
- ↑ La Fontaine, liv. I, fab. XI, Le lion et le Rat.
AEsop., f. 221.
Phædr. append. Burm., fab. 4, Leo et Mus.
Romul. Nil., lib. I, f. 16. Léo et Mus,
Anon. Nil., fab. 18.Clément Marot a traduit cette fable dans l’épître à son ami Lyon.
- ↑ Jouant, s’amusant.
- ↑ Et sans y prendre garde, elle monta sur le lion qu’elle éveilla.
- ↑ Fâché, en colère, iratus.
Variantes.
- ↑
Soris petitetes joant.