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POÉSIES
FABLE XXIV.
Dou Vilain qui prist un Folet[1],
alias
Des troiz Oremenz. alias Du Vileins et de sa Fame.
D’un Vilein cunte qui prist jà
Un Folet que lunges[2] gaita ;
Cil li douna troiz Ouremenz[3]
Pur ce qu’il n’el’ monstrast as genz.
Li Vileins est joianz è liez[4],
Qant à sa fame est repairiez[5]
Deuz Oremens il li dona,
L’uns en retint, pas nel’ garda.
- ↑ La Fontaine, les Souhaits, liv. VII, fab. 6.
C’est le fonds d’un ancien conte arabe.
Le Grand d’Aussy, Fabliaux, in-8o, tom. IV, p. 227.
Perrault en a fait usage dans le conte de l’Aune de Boudin. - ↑ Pendant long-temps.
- ↑ Souhaits.
- ↑ Gai et content.
- ↑ Retourna.
Variantes.
- ↑
J’en tuit qui preu ne garda.