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POÉSIES
Et il le voie aféblier[1]
A sun besung li vieut faillir,
Od les aultres se vient tenir.
Se sun Seinhur vient au-desus
Ne puet lessier sun malvès us[2],
Lors volreit à lui returner,
De tutes parz veult meserrer
Par-tut en est au doi moustrez
Et avilliez è vergundez[3],
S’onur en pert è sun avoir
E reprovier en unt si hoir[4].
A tuz-jurs maiz en est houniz
Come fu la Chauve-Souriz
Qui ne deit mès par jur voler,
Ni ne deit plus en Court parler.
- ↑ Si son maître a besoin de lui et qu’il le voie être le moins fort, il veut l’abandonner pour se joindre à ses ennemis.
- ↑ Son crime découvert.
- ↑ Déshonoré, couvert de honte.
- ↑ Le reproche s’étend sur tous ses enfants.