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DE MARIE DE FRANCE.

FABLE XLIII.

Dou Poon qi pria qu’il chantast miex[1].

Uns Poons fu furment iriez[2]
Vers sei-méisme cureciez
Pur ce que tele voiz n’aveit,
[a]Cum à sa biautei aveneit.
A la Diesse le mustra[3]
E la Dame li demanda
S’il n’ot assez en la biauté
Dunt el l’aveit si aorné ;

  1. La Fontaine, liv. II, f. xvii, Le Paon se plaignant à Junon.
    Phædr., lib. III, fab. xviii, Pavo ad Junonem.
  2. Fâché, en colère, iratus.
  3. Il s’en plaignit à la déesse.
Variantes.
  1. Come à lui ce dit avenoit.