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NOTICE.

le libraire me l’ayant communiqué pour en faire la notice, je m’empressai, avec sa permission, de transcrire les quatre-vingt-dix-huit fables qu’il contenoit.

Ce premier travail, aride et sur-tout ennuyeux, n’étoit rien encore. Il falloit comparer ma copie avec les différents manuscrits de la bibliothèque Royale ; il falloit prendre les différentes leçons afin de faire choix des meilleures, indiquer les variantes, corriger les passages mal transcrits, retrancher les additions faites par un copiste ignorant, et enfin interpoler les vers oubliés pour parvenir à former un ensemble parfait. Je me servis principalement pour cet examen des manuscrits n° 1830, fonds de l’abbaye Saint-Germain ; nos 7615 et 7989, ancien fonds ; M. n° 17, M. n° 18, E. n° 6, N. n° 2, fonds de l’église de Paris. Annoncer plusieurs manuscrits du même ouvrage, c’est annoncer autant de versions différentes, et ces manuscrits s’accordent si peu entre eux que celui qui m’a servi de guide contenoit le prologue, quatre-vingt-dix-huit fables et l’épilogue [1]. Le n° 1830[2], renferme soixante-

  1. Ci fine le dit d’Ysopet.
  2. Ci commence de Ysopes.