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NOTICE.

l’épilogue[1] ; enfin, le n° N. 2 renferme le prologue et soixante-trois fables[2]. La version insérée dans le n° M. du fonds de l’église de Paris, est une imitation ou plutôt une espèce de paraphrase de trente-huit fables d’Ésope, mises en vers dans la première moitié du XIVe siècle[3].

Ce n’étoit pas assez de collationner mon exemplaire avec les manuscrits de France ; il fallait encore corriger d’après les manuscrits d’Angleterre. Indépendamment des secours qui m’étoient offerts par M. Tyrwhitt dans ses notes sur Chaucer, par M. Ellis, dont on doit regretter la perte récente, dans ses Speciments. Mon savant confrère M. de La Rue, a bien voulu me communiquer les différentes

  1. Cette pièce est terminée par ces mots Explicit Ysopes.
  2. Le copiste a négligé d’achever la transcription de la dernière.
  3. Ce manuscrit a été écrit après l’année 1332, les citations suivantes le prouvent assez :

    A. Explicit le Martyre de saint Baccus, fait l’an MCCCXIII. fo 146, vo col. 1.

    B. Explicit le Fait des Patenostres, fait l’an MCCCXX, pour tous estas, fo 152, ro col. 1.

    C. Explicit le Dit des Mais, fait l’an MCCCXXIV, fo 142, vo col. 2.

    D. L’an de grâce MCCCXXXII, fo 145, ro col. 1.