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POÉSIES
FABLE LXXVIII.
Dou Lou et del Hirechon[1].
Un Leux se fu acumpaigniez[2]
Al Ireçon ét acuntiez ;
Or avint que li Lox fu pris,
Au Hireçuns a dit : amis,
Ajue moi se Diex t’aïst[3] ?
Li Hireçuns respunt è dist :
Jou ne te puis néent aidier,
Au saintuaire vai proier
Pur-qoi tu es pris è loiez
Que tu par ax soies aidiez[4].
Jeo quis que tu lor promisis
- ↑ C’est le sujet de La Fontaine, liv. VI, fab. xvi. Le Cheval et l’Ane ; liv. VIII, fab. xvii. L’Ane et le Chien qui se trouvent dans Ésope, fabul. cxxv, et dans les Préceptes de santé de Plutarque, sous le titre du Chameau et du Bœuf.
- ↑ S’associa avec un Hérisson.
- ↑ Aide-moi pour l’amour de Dieu.
- ↑ Afin que les Dieux te secourent.
Variantes.
- ↑
Jou sai ke tu lor porméis
Tel cose ke pas ne tenis ;
Ton vou t’estuet ainz aquitier,
Que nus ne te puet délivrer.