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POÉSIES
DE
MARIE DE FRANCE.
PROLOGUE[1].
Cil ki seivent de Trovéure[2],
Devreient bien mettre leur cure[3]
Es buns livres è es escris[4],
E ès essamples, è ès dis,
Ke li Filosofe truvèrent,
E escrirent è ramembrèrent[5].
Par Moralité escriveient
- ↑ La Fontaine, Épitre à monseigneur le Dauphin.
Phædrus, Prolog. AEsopus auctor.
Romulus, Prolog., p. 589.
- ↑ Ceux qui ont reçu le don d’inventer. Quelques manuscrits portent : Cil qui seivent de lettréure ; ceux qui ont reçu de l’instruction.
- ↑ Soin, peine, étude, science ; cura.
- ↑ À étudier les bons livres, à faire connoître, à enseigner, à remettre en mémoire.
- ↑ Ramembrer, faire ressouvenir, rappeler à la mémoire ramentare.