Page:Marinetti - Poupées électriques, 1909.djvu/168

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s’agit là !… J’accomplis tout simplement un devoir.

JOHN

Ah bah !… Quel devoir ?… Sache-le bien, notre amour dépend de l’acte d’obéissance que j’exige de toi !

MARY

Oh ! mon John !… Je ne puis t’obéir !

JOHN

Tu tiens donc beaucoup à cet imbécile ?

MARY

Non ! non !

JOHN

Eh bien ! Tant mieux ! Mais il me faut te dire ma pensée intime… Tu ne m’aimes plus comme autrefois, je le sens, et tu es prête à en aimer un autre. Cet autre sera Paul ou quelque inconnu, peu importe. Toujours est-il que j’ai de fâcheux pressentiments, et je ne veux absolument pas que tu voies ce monsieur.