Page:Marinetti - Poupées électriques, 1909.djvu/174

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ROSINA

Mais oui, madame… Pour descendre au port, il va faire un grand détour, au lieu de prendre le petit sentier… C’est beaucoup plus long… Ah ! madame ! On sonne à la grille !… C’est Monsieur qui rentre, sans doute…

MARY (se levant avec angoisse, s’approche de la porte qui donne sur le jardin).

Non… non… Dieu ! c’est… (en se tournant vers Rosina) c’est Monsieur de Rozières !… Rosina, vous pouvez vous en aller. (Elle recompose ses cheveux en désordre devant le miroir, en cherchant à maîtriser son émotion, et se tourne vers la porte du jardin.)