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vous tout seul et si loin, avec votre gai sourire d’autrefois effacé par les larmes !… Ah ! l’affreuse douleur !… (Elle pleure doucement, oublieuse.)
PAUL
Vous avez donc souffert un peu, en pensant à moi ?…
MARY (essuyant nerveusement ses larmes et reprenant un ton de froideur réservée).
Non… non ! Je n’ai pas souffert en pensant à vous !…
PAUL (s’approchant de Mary, avec chaleur).
Oh ! pourquoi me cachez-vous cette vérité bien innocente ?… Pourquoi tremblez-vous ainsi ?… Avez-vous peur de moi ?.. Vous savez que je serai désormais pour vous plus qu’un ami dévoué et bien plus qu’un frère…
MARY
Taisez-vous ! Taisez-vous !… C’est affreux, ce que vous voulez me dire !…