Page:Marinetti - Poupées électriques, 1909.djvu/46

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lampes mignonnes abat-jourées de rose et de lilas, smokings d’ébène et toilettes fraîches, on dirait juteuses, se pressent joliment avec mille grâces japonaises.

Au fond de la scène, le salon éclatant du Casino, aux vitrages ouverts, souffle par bouffées sa musique, qui évente languissamment les dîneurs au lever du rideau.

À une table, près de la rampe, sur la gauche, Juliette Duverny, Mary Wilson et John Wilson, prennent le café.

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