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raconterai ma première nuit pendant que tu te déshabilles pour te coucher.

— Fais-le, répliqua Sophie, je voudrais bien savoir ce que je dois faire et comment m’y prendre.

— Eh bien, c’est alors que tu connaîtras tous les mystères de l’amour. Une fois couchée j’eus le soin de m’envelopper étroitement dans ma chemise, et de faire mine de dormir. Il entra doucement dans la chambre et, après avoir fermé la porte, il se déshabilla. Oh ! alors quelle espèce de verge je vis ! la grosseur seulement me fit trembler ; mais j’en devais bientôt connaître l’usage.

Il s’élança sur moi, me couvrit de baisers, me pressa contre sa poitrine et aussi rapide que l’éclair, il m’ôta la chemise.

Me voilà nue comme j’étais née, et faible comme un enfant ; la modestie m’engageait à tenir les cuisses étroitement fermées, mais le contact de sa main insinuante me força bientôt à les écarter, laissant ainsi l’avenue libre à son avide inspection.