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vela ses meurtrières impulsions. Bientôt la chaude injection qui coula de sa verge me produisit une sensation si exquise, qu’au même instant j’eus une abondante émission de baume de la nature et je tombai presque évanouie dans une espèce de défaillance. Il restait cependant sur moi pour ne pas me faire perdre la moindre part de sa semence prolifique et il comprimait, secouait et distillait chaque goutte dans mon con. Lorsque je me fus un peu remise, il sortit son arme cruelle de mon con sanglant et meurtri, et gisant près de moi, il employait tous les artifices possibles pour me calmer, m’assurant qu’à la première épreuve je ne ressentirais pas la moitié de la peine qu’il m’avait causée ; et vraiment je pus me convaincre qu’il avait raison, parce que deux fois encore dans la même nuit nous répétâmes le jeu amoureux.

Enfin anéantis par la fatigue, nous nous résolûmes de vouer au sommeil le reste de la nuit, et nos jambes et nos bras entrelacés, nous tombâmes dans un profond