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quelque chose pour apaiser le chatouillement. Voici le fier champion, frotte-le doucement. J’espère qu’à présent tes craintes ont disparu.

Sophie. — Oui mon amour, dès aujourd’hui je le regarderai comme mien, et je me plairai souvent à jouer avec lui.

Belmont. — J’aime de voir que tu as fait des progrès, il faut que tu réfléchisses qu’à présent tu es une femme et non plus une timide fille. Frotte toujours, mon amour, bientôt elle élèvera la tête, elle commence déjà à grossir par la chaleur de cette adorable petite main.

Sophie. — Quelle énorme dimension ! et que c’est chaud !

Belmont. — Tu l’aimes, n’est-ce pas, eh bien, pour m’en convaincre, il faut lui faire un baiser…

Sophie. — Oui, mais…

Belmont. — Voyons, n’ai-je pas baisé chaque partie de ton corps, et pourquoi as-tu honte de le faire avec un si noble jouet ?