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Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/29

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baiser, parce que c’est ainsi qu’on appelle ce que nous venons de faire.

Sophie. — Baiser, as-tu dit, n’est-ce pas ? Je crois avoir entendu ce nom lorsque j’étais en pension, mais je n’en connaissais pas la signification, Mais, dis-moi, y a-t-il plus d’une manière de se donner ce plaisir ?

Belmont. — Il y en a une quantité ; mais toutes aboutissent au même résultat, c’est-à-dire pénétration et émission ; elles ne diffèrent que dans la position du corps ; ainsi je pourrais te placer en vingt différentes positions et te foutre toujours comme dans la manière la plus commune.

Sophie. — Je n’aurais pas imaginé tout ça.

Belmont. — Et cependant c’est justement comme je te l’ai déjà dit, et si tu veux et si cela te plaît, demain matin nous essayerons une autre méthode, et ainsi par la diversité des positions nous varierons nos plaisirs, sans avoir besoin d’être si cloués l’un à l’autre.