Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 1.djvu/103

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Je m’offris sur le champ de détourner l’orage,
Et Toinette avec moi joua son personnage.
De tout ce qui s’est fait, enfin, je suis l’auteur ;
Mais je me repens bien d’être né trop bon cœur :
Sans cela…

DÉMOCRITE

Franc coquin !
<poem>
Et puis à sa fille qui entre.

Vous voilà donc, ma fille !
En fait de tours d’esprit, vous êtes fort habile,
Mais votre habileté ne servira de rien :
Vous n’épouserez point un jeune homme sans bien.
Déterminez-vous donc.

PHILINE

Mettez-vous à ma place,
Mon père, et dites-moi ce qu’il faut que je fasse.

DÉMOCRITE

, à Crispin.

Toi, sors d’ici, maraud, et ne parais jamais.

CRISPIN

, s’en allant.

Je puis dire avoir vu le bâton de bien près.

Il dit le vers suivant à Cléandre qui entre.

Vous venez à propos : quoi ! vous osez paraître !