deveniais folle ; ça est conclu entre nous ; il n’y a pus à dire non : faut parachever. Allons, avancez-nous, en attendant, queuque petit échantillon d’extravagance ont voir comment ça fait : en dit que les vapeurs sont bonnes pour ça, montrez-m’en une.
Oh ! laisse-moi, je n’ai point envie de rire.
Va, ne t’embarrasse pas ; nous autres femmes, pour faire les folles avons-nous besoin d’étudier notre rôle ?
Non ; je savons bian vos facultés ; mais n’amporte, il s’agit d’avoir l’esprit pus torné que de coutume. Lisette, sarmonne-la un peu là-dessus, et songe toujours à noute amiquié : ça ne fait que croître et embellir cheux moi, quand je te regarde.
Je t’en fais mes compliments.
Adieu ; noute maître est sourti, je pense. Je vas revenir, si je puis, avec Monsieur Dorante.
Scène IV
MADEMOISELLE ARGANTE, LISETTE