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LA COMTESSE
Si j’avais de l’inclination pour quelqu’un, par exemple ?
PARMENÈS
Eh bien ! cela n’est pas défendu : l’amour est un sentiment naturel et nécessaire ; il n’y a que les vivacités qu’il en faut régler.
LA COMTESSE
Mais cette inclination, on m’a dit qu’il faudrait que je l’avouasse à celui pour qui je l’aurais.
PARMENÈS
Nous ne vivons pas autrement ici ; continuez, Madame. Avez-vous du penchant pour quelqu’un ?
LA COMTESSE
Oui, Prince.
PARMENÈS
Il y a toute apparence qu’on n’y sera pas insensible.
LA COMTESSE
Me le promettez-vous ?
PARMENÈS
On ne saurait répondre que de soi.
LA COMTESSE
Je le sais bien.
PARMENÈS
Et j’ignore pour qui votre penchant se déclare.
LA COMTESSE
Vous voyez bien que ce n’est pas pour un autre. Ah !
PARMENÈS
Cessez de rougir, Madame ; vous m’aimez et je