Mais qu’importe après tout ? La jeune de Faubon
En est-elle moins bien pour avoir un barbon ?
Non : sans aller plus loin, voyez votre cousine ;
Avec son vieil époux sans cesse elle badine ;
Elle saute, elle rit, elle danse toujours.
Ma fille, les voilà les plus charmants amours.
Nous verrons aujourd’hui ce que c’est que cet homme.
Pour les autres, je sais aussi comme on les nomme :
Ils doivent, sur le soir, me parler tous les deux.
Ma fille, en voilà trois ; choisissez l’un d’entre eux ;
Je le veux bien encor : mais oubliez Cléandre ;
C’est un colifichet qui voudrait nous surprendre,
Dont les biens, embrouillés dans de très grands procès,
Peut-être ne viendront qu’après votre décès.
Si mon cœur…
Vous suivez sottement votre amoureux caprice ;
C’est faire votre bien que de vous résister,
Et je ne prétends point ici vous consulter.
Adieu.
Scène II
Tout autre que Cléandre à mes yeux est horrible.
Quel malheur !