Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 1.djvu/86

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CRISPIN

Vous le voulez, il faut vous obéir.
Adieu, Monsieur : motus !



Scène XVI

LE FINANCIER, seul.

Qu’allais-je devenir ?
J’aurais, sans son avis, fait un beau mariage !
Elle m’eût apporté belle dot en partage !
Je serais bien fâché d’être époux à ce prix ;
Je ne suis point assez de ses appas épris.
Retirons-nous… Pourtant un peu de bienséance,
À vrai dire, n’est pas de si grande importance.
Démocrite m’attend : avant que de quitter,
Il est bon de le voir et de me rétracter.



Scène XVII

LE FINANCIER, TOINETTE, DÉMOCRITE


Le Financier frappe. </poem>

TOINETTE

, à la porte.

Que voulez-vous, Monsieur ?

LE FINANCIER

Le seigneur Démocrite
Est-il là ? je venais pour lui rendre visite.

TOINETTE

Non.

DÉMOCRITE

, à une fenêtre.

Qui frappe là-bas ? à qui donc en veut-on ?