Ni bien ni mal. Comment la trouves-tu toi ?
Moi, ma foi, je n’en sais rien, je ne l’ai pas encore trop vue ; cependant, il m’a paru qu’elle était assez gentille, l’air naïf, droit et guindé : mais jolie, comme je te dis. Ce visage-là pourrait devenir quelque chose s’il appartenait à une femme du monde, et notre provinciale n’en fait rien ; mais cela est bon pour une femme, on la prend comme elle vient.
Elle ne te convient guère. De bonne foi, l’épouseras-tu ?
Il faudra bien, puisqu’on le veut : nous l’épouserons ma mère et moi, si vous ne nous l’enlevez pas.
Je pense que tu ne t’en soucierais guère, et que tu me le pardonnerais.
Oh ! là-dessus, toutes les permissions du monde au suppliant, si elles pouvaient lui être bonnes à quelque chose. T’amuse-t-elle ?