Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 2.djvu/256

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ROSIMOND

Oui, Monsieur, c’est Rosimond devenu raisonnable, et qui ne voit rien d’égal au bonheur de son sort.

LE COMTE

, à Dorante.

Nous les destinions l’un à l’autre, Monsieur ; vous m’aviez demandé ma fille : mais vous voyez bien qu’il n’est plus question d’y songer.

LA MARQUISE

Ah ! mon fils ! Que cet événement me charme !

DORANTE

, à Hortense.

Je ne me plains point, Madame ; mais votre procédé est cruel.

HORTENSE

Vous n’avez rien à me reprocher, Dorante ; vous vouliez profiter des fautes de votre ami, et ce dénouement-ci vous rend justice.

FRONTIN

Ah, Monsieur ! Ah, Madame ! Mon incomparable Marton.

MARTON

Aime-moi à présent tant que tu voudras, il n’y aura rien de perdu.