ne l’aurai pas plus tôt rappelé qu’il me la baisera encore pour mon plaisir et pour le sien.
Je sais qui c’est, je crois même l’avoir entrevu qui se retirait ; cet objet s’appelle un homme, c’est Azor ; nous le connaissons.
C’est Azor ? le joli nom ! le cher homme ! il va venir.
Je ne m’étonne point qu’il vous aime et que vous l’aimiez, vous êtes faits l’un pour l’autre.
Justement, nous l’avons deviné de nous-même. Azor, mon Azor, venez vite, l’homme !
Scène VI.
Eh ! c’est Carise et Mesrou, ce sont mes amis.
Ils me l’ont dit ; vous êtes fait exprès pour moi, moi faite exprès pour vous, ils me l’apprennent ; voilà pourquoi nous nous aimons tant ; je suis votre Églé, vous mon Azor.
L’un est l’homme, et l’autre la femme.
Mon Églé, mon charme, mes délices, et ma femme !