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AZOR.
Vous êtes pareil à moi, ce me semble ?
MESRIN.
C’est ce que je pensais.
AZOR.
Vous êtes donc un homme ?
MESRIN.
On m’a dit que oui.
AZOR.
On m’en a dit de moi tout autant.
MESRIN.
On vous a dit ? est-ce que vous connaissez des personnes ?
AZOR.
Oh ! oui, je les connais toutes, deux noires et une blanche.
MESRIN.
Moi, c’est la même chose ; d’où venez-vous ?
AZOR.
Du monde.
MESRIN.
Est-ce du mien ?
AZOR.
Ah ! je n’en sais rien, car il y en a tant !
MESRIN.
Qu’importe ? Votre mine me convient ; mettez votre main dans la mienne, il faut nous aimer.
AZOR.
Oui-dà, vous me réjouissez ; je me plais à vous voir, sans que vous ayez des charmes.