des sons qui partent de ce côté-là ? Nous nous y amuserons assurément ; il doit y avoir quelque agréable fête. Que cela est vif et touchant !
Vous ne le sentez que trop.
Pourquoi trop ? Est-ce qu’il n’est pas permis d’avoir du goût ? Allez-vous encore trembler là-dessus ?
Le goût du plaisir et de la curiosité mène bien loin.
Parlez franchement ; c’est qu’on a tort d’avoir des yeux et des oreilles, n’est-ce pas ? Ah ! que vous êtes farouche !(La symphonie recommence.) Ce que j’entends là me fait pourtant grand plaisir… Prêtons-y un peu d’attention… Que cela est tendre et animé tout ensemble !
J’entends aussi du bruit de l’autre côté ; écoutez, je crois qu’on y chante.
On chante.
De la vertu suivez les lois,
Beautés qui de nos cœurs voulez fixer le choix.
Les attraits qu’elle éclaire en brillent davantage.
Est-il rien de plus enchanteur
Que de voir sur un beau visage
Et la jeunesse et la pudeur ?
continue.
Ce que cette voix-là m’inspire ne m’effraie point, par exemple : elle a quelque chose de noble.