Scène V
FÉLICIE, LA MODESTIE, DIANE, LUCIDOR, au fond du théâtre.
Mais voici bien autre chose ; regardez à votre tour, et voyez à gauche ce beau jeune homme qui vient de paraître, accompagné de ces jolis chasseurs, et qui nous salue ; il ne nous épargne pas non plus les avances.
Ne le regardons point, il m’inquiète ; allons plutôt à cette dame.
Attendez.
Elle avance.
Voulez-vous bien que j’approche, mon aimable fille ? Peut-être ne connaissez-vous pas ces lieux, et vous voyez l’envie que j’ai de vous y servir. Ne me refusez pas d’entrer chez moi ; je chéris la vertu, et vous y serez en sûreté.
, la saluant.
Je vous rends grâces, Madame, et je verrai.
Eh ! pourquoi voir ? Votre jeunesse et vos charmes vous exposent ici ; n’hésitez point ; croyez-moi, suivez le conseil que je vous donne. (Ici le jeun