, la prenant par l’autre main.
Quoi ! l’on vous entraîne, et vous me rejetez !
Non, je vous l’avoue, il n’y a rien d’égal à l’embarras où vous me mettez tous deux ; car je ne saurais prendre l’un que je ne laisse l’autre ; et le moyen d’être partout !
Trop faible Félicie !
, à la Modestie.
Oh ! vraiment, je sais bien que vous n’y feriez pas tant de façons ; vous en parlez bien à votre aise.
Vous me haïssez donc ?
Autre injustice.
Je suis sûre qu’il vous en coûte pour me résister, et que votre cœur me regrette.
Eh ! mais sans doute ; mais mon cœur ne sait ce qu’il veut, voilà ce que c’est ; il ne choisit point ; tenez, il vous voudrait tous deux ; voyez, n’y aurait-il pas moyen de vous accorder ?
Non, Félicie, cela ne se peut pas.
Pour moi, j’y consens : que Madame vous suive où je vais vous mener, je ne l’en empêche pas ; ma douceur