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Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 2.djvu/466

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superflue que tout cela ; l’excès n’est point une sagesse, et je sais me conduire.

DIANE

Vous le préférez donc ? Adieu.

FÉLICIE

, impatiemment.

Ahi !

LUCIDOR

, à genoux.

Au nom de tant de charmes, ne vous rendez point ; songez qu’il ne s’agit que d’une bagatelle.

FÉLICIE

, à Lucidor.

Oui, mais levez-vous donc ; ne faites rien qui lui donne raison.

LA MODESTIE

Cette dame s’en va.

LUCIDOR

Laissez-la aller ; vous la rejoindrez.

DIANE

Adieu, trop imprudente Félicie.

FÉLICIE

Bon, imprudente ! Je ne vous dis pas adieu, moi ; j’irai vous retrouver.

DIANE

Je ne l’espère pas.

FÉLICIE

Et moi, je le sais bien ; vous le verrez.

LA MODESTIE

Que vous m’alarmez ! Elle est partie ; il ne