des intérêts de son cœur auprès de vous, m’a recommandé encore d’être secourable à tout le monde ; c’est donc en son nom que je vous prie de pardonner à Lélio les sujets de colère que vous pouvez avoir contre lui. Quoiqu’il ait mis quelque obstacle aux désirs de mon maître, il faut que je lui rende justice ; il m’a paru très estimable, et je saisis avec plaisir l’occasion qui s’offre de lui être utile.
Rien de plus beau que ce que fait Monsieur l’Ambassadeur pour Lélio, Madame ; mais je m’expose encore à vous dire qu’il y a du risque à le rendre libre.
Je le crois incapable de rien de criminel.
Laissez-nous, Frédéric.
Souhaitez-vous que je revienne, Madame ?
Il n’est pas nécessaire.
Scène X
L’AMBASSADEUR, LA PRINCESSE
La prière que vous me faites aurait suffi, Monsieur, pour m’engager à rendre la liberté à Lélio, quand même je n’y aurais pas été déterminée ; mais votre