Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 6.djvu/337

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que vos pleurs le fléchiront, puisqu’ils sont un don de sa miséricorde.

Et ce bon religieux en versait lui-même en tenant ce discours, et nous pleurions aussi, Valville et moi.

Je n’ai pas encore tout dit, mon père, reprit alors M. de Climal. Non, monsieur, non, je vous prie, répondit le religieux, il n’est pas nécessaire d’aller plus loin, contentez-vous de ce que vous avez dit ; le reste serait superflu, et ne servirait peut-être qu’à vous satisfaire. Il est quelquefois doux et consolant de s’abandonner au mouvement où vous êtes : eh bien ! monsieur, privez-vous de cette, douceur et de cette consolation ; mortifiez l’envie que vous avez de