en priant Pasquin.
Eh ! va-t'en, mon pauvre Pasquin, je t'en prie. (À part.) Voilà une démence bien étonnante ! (Et à sa maîtresse.) Madame, c'est qu'il est un peu imbécile.
PASQUIN, souriant froidement.
Point du tout, c'est seulement que je sais dire la bonne aventure. Jamais Madame ne séparera sa fille et mon maître. Ils sont faits pour s'aimer ; c'est l'avis des astres et le vôtre.
MADAME DORVILLE
Va-t'en. (Et puis regardant Constance.) Ils sont nés pour s'aimer ! Ma fille, vous aurait-il entendu dire quelque chose qui ait pu lui donner cette idée ? Je me persuade que non, vous êtes trop bien née pour cela.
CONSTANCE, timidement et tristement.
Assurément, ma mère.
MADAME DORVILLE
C'est que Damon vous aura dit, sans doute, quelques galanteries ?
CONSTANCE
Mais, oui.
LISETTE
C'est un jeune homme fort estimable.
MADAME DORVILLE
Peut-être même vous a-t-il parlé d'amour ?
CONSTANCE, tendrement.
Quelques mots approchants.