toujours le consoler de la peine qu’on lui fait ; dame ! cela lasse ; il vaut mieux ne lui en plus faire.
Oh ! vous allez le charmer ; il mourra de joie.
Il mourrait de tristesse, et c’est encore pis.
Il n’y a pas de comparaison.
Je l’attends ; nous avons été plus de deux heures ensemble, et il va revenir avec moi quand le prince me parlera. Cependant j’ai peur qu’Arlequin ne s’afflige trop ; qu’en dites-vous ? Mais ne me rendez pas scrupuleuse.
Ne vous inquiétez pas ; on trouvera aisément moyen de l’apaiser.
De l’apaiser ! Diantre ! il est donc bien facile de m’oublier, à ce compte ? Est-ce qu’il a fait quelque maîtresse, ici ?
Lui, vous oublier ? J’aurais donc perdu l’esprit si je vous le disais. Vous serez trop heureuse s’il ne se désespère pas.
Vous avez bien affaire de me dire cela ! Vous êtes cause que je redeviens incertaine, avec votre désespoir.
Et s’il ne vous aime plus, que diriez-vous ?
S’il ne m’aime plus ?… vous n’avez qu’à garder votre nouvelle.