Adieu, monsieur ; je suis votre servante.
Scène XII
Tout ce que j’entends là me rend la perte d’Angélique encore plus sensible.
Ma foi, Angélique me coupe la gorge.
Je m’attendais à trouver quelque consolation dans la marquise ; sa généreuse résolution de ne plus aimer me la rendait respectable, et la voilà qui va se remarier, à la bonne heure : je la distinguais, et ce n’est qu’une femme comme une autre.
Mettez-vous à la place d’une veuve qui s’ennuie.
Ah ! chère Angélique, s’il y a quelque chose au monde qui puisse me consoler, c’est de sentir combien vous êtes au-dessus de votre sexe, c’est de voir combien vous méritez mon amour.
Ah ! Marton, Marton ! je t’oubliais d’un grand courage ; mais mon maître ne veut pas que j’achève ; je m’en vais donc me remettre à te regretter comme auparavant, et que le ciel m’assiste !…