dans la bibliothèque, où je vais faire de la place à ces livres.
Allez, allez toujours devant.
Scène II
Ah ! pauvre Lubin ! J’ai bien du tourment dans le cœur ; je ne sais plus à présent si c’est Marton que j’aime ou si c’est Lisette ; je crois pourtant que c’est Lisette, à moins que ce ne soit Marton.
Apportez, apportez-en encore un ou deux, et mettez-les là.
Bonjour, m’amour.
Que fais-tu donc ici ?
Je me repose sur un paquet de livres que je viens d’apporter pour nourrir l’esprit de madame, car le docteur le dit ainsi.
La sotte nourriture ! Quand verrai-je finir toutes ces folies-là ? Va, va, porte ton impertinent ballot.
C’est de la morale et de la philosophie ; ils disent que cela purge l’âme ; j’en ai pris une petite dose, mais cela ne m’a pas seulement fait éternuer.