de tes adieux, il me reste encore une chose à savoir. Vous partez, m’as-tu dit ; cela est-il sérieux ?
Pour moi il faut que je parte ou que la tête me tourne.
Je ne t’arrêtais pas pour cette réponse-là, par exemple.
Et je n’ai fait qu’une faute ; c’est de n’être pas parti dès que je t’ai vue.
J’ai besoin à tout moment d’oublier que je l’écoute.
Si tu savais, Lisette, l’état où je me trouve…
Oh ! il n’est pas si curieux à savoir que le mien, je t’en assure.
Que peux-tu me reprocher ? Je ne me propose pas de te rendre sensible.
Il ne faudrait pas s’y fier.
Et que pourrais-je espérer en tâchant de me faire aimer ? Hélas ! quand même je posséderais ton cœur…
Que le ciel m’en préserve ! quand tu le posséderais, tu ne le saurais pas ; et je ferais si bien que je ne le saurais pas moi-même. Tenez, quelle idée il lui vient là !