Faquin, on a bien affaire de tes réflexions ! obéis ; le reste me regarde.
Scène V
Je te cherchais, Frontin, et j’attendais que M. Ergaste t’eût quitté pour te parler, et savoir ce qu’il te disait : il semble que les affaires vont mal ; ma maîtresse ne me voit pas de bon œil ; sais-tu de quoi il s’agit ?… Réponds donc.
La peur d’être déshérité me coupe la parole.
Qu’est-ce que tu veux dire ?
D’être déshérité, te dis-je, ou d’épouser Phénice.
Comment donc, d’épouser Phénice ! Ah ! Frontin, où en sommes-nous ? Voilà donc pourquoi Lucile m’a si bien reçue tout à l’heure ! Elle a su que j’ai dit à son père qu’elle n’aimait point Damis, que Damis se déclarait pour sa sœur ; on veut à présent qu’il l’épouse ; je n’ai point prévu ce coup-là, et je me compte disgraciée ; j’ai vu Lucile trop inquiète : apparemment que