De grâce, n’allez pas annuler le miracle que vous effectuez actuellement. Ne quittez pas le front où, en ce moment, vous êtes tout, et où on a besoin de vous jusqu’à la douleur, jusqu’au cauchemar.
Vous l’avez avoué vous-même, vous n’êtes point militaire : laissez donc à vos valeureux adjoints le côté spécial de votre travail militaire, tout en le guidant de loin, ce qui, venant du front même, sera encore plus précieux.
Votre rôle à vous est tout indiqué : c’est d’allumer de vos ardentes paroles le cœur et le courage des hommes. Toute la Russie a les yeux braqués sur vous.
Restez dans l’armée, et le miracle, que nous implorons, que nous rêvons tous, deviendra réalité : la Russie aura la Victoire et la Paix.
De partout arrivent des appels à l’offensive. Il semble qu’un sang nouveau commence à circuler dans les veines du peuple russe. Nos cœurs battent d’un grand espoir. Des mee-