et força la porte des cellules sous prétexte d’y vérifier la présence des officiers. Cette horde grossière se conduisit d’une façon révoltante. Chacun interpellait les officiers, les insultait et les obligeait à se retourner vers lui en disant : « Montre-nous ta g… »
Il était temps que le gouvernement provisoire mît fin à ces horreurs.
26 mai/8 juin. — Bien que le Conseil des ouvriers et soldats de Cronstadt ait fait sa soumission, les marins recommencent à faire parler d’eux. Les équipages des cuirassés République, Gangoult et du croiseur Diane ont voté une résolution réclamant le transfert de Nicolas II à Cronstadt, pour y être mis sous la garde de « troupes véritablement révolutionnaires » jusqu’à sa mise en jugement.
« C’est la troisième fois, dit le Gangoutt, que nous affirmons notre volonté et cette mise en demeure n’est pas une plaisanterie. Ceci est notre dernier avis ; après, nous emploierons la force ! »
Quand et comment cela finira-t-il ?
La cérémonie à laquelle les ouvriers de