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Page:Marmette - Charles et Éva, 1945.djvu/187

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conclusion

dans son nouvel office que jamais cloches ne furent plus rudement secouées et ne sonnèrent avec plus d’entrain. Thomas était content du bonheur de son jeune maître.

Lorsque la cérémonie fut terminée, les nouveaux mariés, reprirent le chemin de la maison de M. Dupuis, tandis que Thomas Fournier marmottait entre ses dents :

— Une chance qu’il ne leur a pas pris fantaisie de se marier un vendredi, car malgré tout je dirais que la paix ne durerait pas longtemps dans le ménage. Mon pauvre oncle Jacques qui…

Ses dernières paroles furent couvertes par le caquet des commères qui regagnaient leur logis en jasant à qui mieux mieux sur la bonne mine et la beauté de la mariée, et sur le bonheur qui rayonnait sur la figure des deux nouveaux époux.