Page:Marmette - Heroisme et Trahison - 1880.djvu/186

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isolés et séparés des leurs, commencent à reculer à leur tour.

— En avant, les gars ! crie Raoul, dont l’arme infatigable continue toujours l’œuvre sanglante.

— Tue ! tue ! hurle Lavigueur, enivré du tumulte et de sang.

Rien ne résiste à ces braves.

Enfin, les montagnards écossais lâchent pieds.

Mais au même instant, des cris étrangers retentissent, puis un bruit de pas cadencés sur la pleine fumante. Ce sont deux régiments anglais qui accourent à l’aide des montagnards.

— Frères ! dit Beaulac en regardant les siens, c’est ici qu’il faut mourir !

Et le jeune homme, suivi de ces braves, maintenant fort décimés, retombe furieux sur les montagnards qui reculent encore Les deux régiments anglais s’approchent au pas de course. Ils font halte, l’arme à l’épaule.