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Page:Marmette - Heroisme et Trahison - 1880.djvu/59

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alors, n’eurent que le temps de s’échapper en robes de chambre et perdirent, dans ce désastre, tous leurs effets mobiliers.

Charlevoix nous apprend, par la description qu’il fait, en 1720 du nouvel édifice, que l’ancien était bâti sur la rue, très-près du cap, et qu’il n’avait pas d’avant-cour.

Le palais fut encore réduit en cendres en 1726, et construit de nouveau.

C’est dans ce dernier que Bigot demeurait. On y arrivait par une grande porte cochère dont les ruines étaient visibles, il n’y a pas longtemps encore, dans la rue Saint-Valier. L’entrée se trouvait du côté du cap et des fortifications qui, en cet endroit, bornaient la vue.

Au fond de l’avant-cour s’étendait le palais, grand pavillon à deux étages, dont les deux extrémités débordaient de quelques pieds. Un perron à double rampe conduisait à la porte d’entrée, au-dessus de laquelle grinçait la girouette d’un clocheton qui s’élevait sur le milieu de la toiture.