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Page:Marmette - Le tomahahk et l'épée, 1877.djvu/69

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Noir, vinrent se placer de chaque côté du chevalier. Tous trois, tête baissée, s’élancèrent au milieu des assaillants qui s’interposaient entre eux et le feu. Leur élan fut irrésistible et ils firent leur trouée.

Pendant que Mornac et le Renard-Noir faisaient face aux ennemis, Joncas remua du pied les tisons encore ardents qui restaient, saisit un sapin sec qui se trouvait sur un amas de bois à brûler et le jeta sur le brasier.

Les Iroquois comprirent que le feu qui allait éclairer le combat leur serait désavantageux, et tombèrent ensemble sur les trois braves.

Le sapin s’embrasa tout d’un coup en jetant une éclatante lumière.

Griffe-d’Ours reconnut Mornac, poussa un cri de rage et brandit son tomahahk.

Le Gascon fit un saut de côté en portant un estocade en prime au chef iroquois. Mais celui-ci, d’un coup de revers de sa hache, cassa l’épée à quelques pouces de la garde.

Mornac désarmé s’élança sur le Sauvage