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Page:Marot - Les Œuvres, t. 3, éd. Guiffrey, 1881.djvu/181

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De sa grand joye, et du Regne puissant,
Et de l’amour du Peuple obeissant.
O Royne donc, de tes subjectz loyaulx
Vien recepvoir les haults honneurs royaulx,
Veoir te convient ton Royaulme plus loing.
Tu n’en as veu encor qu’ung petit coing,
Tu n’as rien veu, que la Doue, et Gironde,
Bien tost verras la Cherante profonde,
Loyre au long cours, Seine au port fructueux :
Saulne qui dort, le Rosne impetueux :
Aussi la Somme, et force aultres Rivieres,
Qui ont les bortz de force Villes fieres,
Dont la plusgrande est Paris sans pareille